Au vu des grands titres, on aurait presque l'impression que ça va trés mal aux USA, qui seraient tombés aussi bas que la Grèce.En fait si on y regarde de plus près, rien n'est plus faux. Ce qui fait les grands titres, c'est le défaut de payment. A l'encontre des pays Européens, les USA se sont imposé un plafond à leur dette et il faut un acte du Congrès pour le relever. Ce plafond a été relevé 66 fois depuis 1917, 10 fois sous Georges W. Bush. Mais cette fois-ci, alors que la dette US n'est qu'à 65% de son PIB (Grèce 120 %, France 100%), soit 14 mille milliards$ sur 800 mille milliards d'actifs),ce plafond artificiel a été atteint. Et, au lieu de le relever comme d'habitude, le parti Républicain, au pouvoir à la chambre des députés mais pas au Sénat, exige la suppression de tous les acquis sociaux depuis Roosevelt, sans augmenter les impôts. Comme la date fatidique se rapproche, les agences de notations et les milieux financiers internationaux s'inquiètent du défaut de payment du pays de réfèrence. Une minorité chez les Républicains, le Tea Party, composé d'ignares, de racistes et de réactionnaires revanchards, profitent de la grande faiblesse du premier président noir pour arriver à leurs fins. Mettant ainsi en danger, non seulement les USA avec une économie en grande convalescence, mais aussi toute l'Europe qui en dépends largement. Les fondamentaux américains sont sains, mais une bataille idéologique sur un détail technique leur fait courir un grand risque.
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